J’étais presque certaine de ne sentir AUCUNE différence. Parce que : je ne sens pas non plus la ligne à haute tension qui passe au-dessus de moi, et que je peux dormir tout un hiver en dessous, d’un sommeil divin. Je peux marcher des kilomètres sans être troublée par le caillou dans la chaussure, ou le bout de coquille dans la chaussette. Pourtant j’adore marcher sur un sol de forêt. Et quand, à la fin d‘une randonnée, je dois encore suivre sur 2 km le chemin qui longe la route avant d’arriver à l’arrêt de bus, je veille toujours à bien rester sur les petites bandes enherbées …

Et ensuite, l’expérience sur cette dalle en béton, où l’on retrouve la souplesse d’un sol de forêt. Absolument fascinant. De l’une à l’autre dalle et de l’autre à l’une … toujours cette même impression. Aucune idée de ce que cela peut être. Uniquement la perception de quelque chose de vivant, de doux, qui oscille sous mes pieds.